« C'est un marché gouverné par la météo, et les précipitations ont dépassé les attentes » lundi, a avancé en guise d'explication Michael Zuzolo, chez Global Commodity Analytics & Consulting. Dans ce contexte, les investisseurs n'ont prêté aucune attention aux chiffres mensuels sur la transformation du soja publiés par la fédération professionnelle NOPA, montrant qu'elle avait dépassé tous les records pour un mois de mai, un point positif pour la demande de cet oléagineux. « Les investisseurs s'y seraient seulement intéressés si les chiffres avaient été mauvais », a estimé M. Zuzolo.
Par ailleurs, la canicule qui continue de sévir dans le Midwest, notamment au Kansas (centre) a empêché les cours de tomber trop bas, les températures élevées en phase de pollinisation pouvant nuire à la maturation des épis de maïs, en particulier. Les experts de la maison de courtage Allendale ont souligné que les services de la météorologie nationale devaient publier jeudi matin leurs prévisions à long terme, très attendues puisque de plus en plus de spécialistes et d'agriculteurs se demandent si la canicule actuelle représente le début d'une véritable sécheresse.
Le boisseau de maïs (environ 25 kg) pour livraison en juillet, le contrat le plus actif, a fini la séance mercredi à 4,2900 dollars contre 4,3650 la veille. Le boisseau de blé pour juillet, lui aussi le plus actif, valait 4,7750 dollars, contre 4,8500 mardi. Le boisseau de soja pour novembre, devenu le plus échangé, coûtait 11,3850 dollars contre 11,4925 précédemment.
