Peu avant midi (10h00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé reculait de 75 centimes d'euro sur mai à 165,50 euros et de 1,50 euro sur septembre à 169,25 euros, pour un volume de transactions très soutenu de près de 11 000 lots. Mardi, le blé est monté très fort à la clôture, profitant d'une baisse de l'euro face au dollar et d'un rapport américain évoquant une baisse notable de la qualité du blé d'hiver en comparaison avec l'an dernier.
En Europe, les pluies continuaient de perturber les semis de printemps, relevait Agritel, qui estimait toutefois qu'une nette amélioration était attendue à compter de jeudi, tant en France que dans la région de la mer Noire. Le blé et l'ensemble des céréales pâtissaient également de l'annonce par Pékin d'une taxe sur le soja, susceptible d'entraîner des répercussions sur des cultures comme le maïs, par exemple. « Si le soja se casse la figure, il y a quand même pas mal de stratégies, qui tournent avec des arbitrages entre productions », déclarait Gautier Le Molgat, du cabinet Agritel, estimant que certains producteurs américains pourraient notamment se tourner en partie vers le maïs pour leur choix d'assolement. La tonne de maïs reculait de un euro sur juin à 165,50 euros et de centimes sur août à 170 euros, pour 600 lots échangés.
