Ils continuent d'être soutenus par la hausse modérée des blés américains, mais certains opérateurs craignent que les précipitations attendues aux États-Unis dans les zones de blé d'hiver ne soient pas suffisantes ou trop tardives pour améliorer l'état des blés qui souffrent d'un déficit hydrique depuis plusieurs mois, a souligné ODA. Le marché suivra un appel d'offres de l'Algérie pour du blé dur livrable en juillet. Mercredi, l'Irak a acheté 100 000 tonnes de blé australien, la Jordanie a acheté 50 000 tonnes, mais a annulé un appel d'offres pour l'achat de 100 000 tonnes d'orge, jugé trop cher, selon Intercourtage.
En France, la principale problématique reste d'ordre logistique avec la poursuite de la grève de la SNCF qui perturbe et déstabilise l'ensemble du fret et des livraisons de céréales dans le pays.
Peu avant 13h00 (11h00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé gagnait 0,25 euro sur l'échéance de mai, à 164,75 euros, ainsi que sur celle de septembre, à 168,75 euros, pour près de 5 000 échangés. Côté maïs, Intercourtage note que les autorités chinoises remettent en vente de gros volumes de maïs des réserves, avec 7 millions de tonnes prévues jeudi et vendredi, puis le même volume offert les 26 et 27 avril. La tonne de maïs gagnait 0,75 euro sur l'échéance de juin, à 164,25 euros. L'échéance d'août restait stable à 169,50 euros la tonne, pour un peu plus de 450 lots échangés.