La France, notamment, mais aussi la Roumanie et la Bulgarie et, un peu plus loin, l'Argentine, ont vu leurs estimations de récoltes révisées à la baisse.
Le ministre de l'agriculture bulgare a annoncé jeudi hier une estimation de production de blé entre 4,5 et 4,9 millions de tonnes (Mt), en recul de 25 % par rapport à l'an passé.
« Il sera donc intéressant de suivre la production européenne de blé dans la publication ce soir du rapport mensuel » du ministère américain de l'agriculture, a souligné le cabinet Agritel dans une note.
En France, si les volumes seront cette année en nette baisse, la qualité devrait elle être, comme l'an dernier, au rendez-vous.
« Il n'y a pas de soucis sur la qualité, aucun problème sur le taux de protéines, c'est même plutôt un peu meilleur de ce côté et de nature à répondre à tous les cahiers des charges », a indiqué à l'AFP un courtier ayant requis l'anonymat. En revanche, le remplissage de grain serait inférieur à l'an dernier.
Peu avant 13 h (11 h GMT) sur Euronext, la tonne de blé était inchangée, tant sur l'échéance de septembre à 187,75 euros, que sur celle de décembre à 188,75 euros, pour un peu moins de 10 000 lots échangés.
La tonne de maïs, elle, progressait de 50 centimes sur l'échéance d'août à 176,25 euros, et était inchangée sur celle de novembre à 166,75 euros, pour environ 350 lots échangés.