Le cabinet Agritel constatait dans la matinée un « effritement » des prix des céréales, notamment lié aux déceptions quant à la qualité du blé français pour l'export.
En France, l'Association générale des producteurs de blé (AGPB) a jugé mardi lors d'un point presse que la récolte de blé tendre, estimée à 36 millions de tonnes, était « un millésime encourageant » avec toutefois « une qualité de grains très hétérogène sur le territoire ».
Les prix restent soutenus à l'international, dans l'attente du rapport mensuel du ministère américain de l'Agriculture sur l'offre de céréales.
La FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) a revu à la baisse sa prévision pour la récolte mondiale de céréales et des stocks mondiaux de fin de campagne, du fait de la sécheresse dans plusieurs régions du globe, rapporte Inter-Courtage.
L' Australie a revu à la hausse son estimation de production de blé en raison de conditions climatiques favorables, à 32,62 millions de tonnes, contre 27,8 précédemment et 33,34 l'année dernière, poursuit-on de même source.
The #ABARES #AustralianCropReport has forecast another bumper harvest well above the historical average, with a projected national winter crop harvest of 54.8 million tonnes.
— ABARES (@ABARES) September 7, 2021
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En revanche, relève le cabinet, l'estimation de récolte de céréales en Russie a été abaissée à 118 millions de tonnes (132,5 l'an dernier), dont 75 millions pour le blé.
Peu avant 16h00 (14h00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre était en baisse de 1,75 euro sur l'échéance de septembre, à 238,25 euros, et de 50 centimes sur l'échéance de décembre, à 241,75 euros, pour un peu plus de 28 300 lots échangés.
La tonne de maïs était en baisse d'un euro sur l'échéance de novembre, à 214,50 euros, et de 25 centimes sur l'échéance de janvier, à 215,75 euros, pour plus de 700 lots échangés.