« Sur Euronext il faut remonter aux records de 2008 pour trouver des niveaux de prix si élevés », relève le cabinet Agritel.
L'Arabie Saoudite a acheté 1,268 million de tonnes de blé ce week-end, soit plus du double du volume attendu, poursuit-il en soulignant que les revenus générés par la forte hausse des cours du pétrole donnent à ce pays « un pouvoir d'achat important ».
L'Égypte a acquis 180 000 tonnes de blé russe dans son dernier appel d'offres. « La Russie demeure donc compétitive malgré les taxes à l'export qui vont passer la semaine prochaine à 69,90 dollars US la tonne », note Agritel.
Lundi, les cours du blé à Chicago ont atteint un plus haut atteint depuis neuf ans dans un contexte de demande soutenue à l'international. Les semis de blés d'hiver sont réalisés à hauteur de 87% aux Etats-Unis.
Le prix du maïs était lui aussi en progression, soutenu par l'éthanol.
Les cours du pétrole restaient à un niveau élevé mardi, aux alentours de 84,77 dollars le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier.
Le marché est dans l'attente de la réunion jeudi des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs alliés via l'accord Opep+.
Vers 12h45 (11h45 GMT) sur Euronext, le prix du blé tendre était en hausse de 4,50 euros à 295,75 euros la tonne sur l'échéance de décembre, et de 3,75 euros sur celle de mars à 288,25 euros la tonne, pour un peu plus de 22 500 lots échangés.
Le maïs gagnait 14,50 euros à 239,50 euros sur l'échéance de novembre et 1,75 euro à 244,25 euros la tonne sur celle de janvier, pour environ 1 360 lots échangés.