Le rapport mensuel Wasde du ministère américain de l'Agriculture (USDA) doit être publié jeudi soir.
« Les cours des matières premières restent très volatils, très tributaires des conditions climatiques, des prix de l'énergie », a souligné Marc Zribi, chef de l'unité grains et sucre de FranceAgriMer, lors d'un point presse.
Globalement, « on a eu beaucoup de facteurs haussiers ces dernières semaines », notamment du fait d'une « demande toujours très dynamique » et de stocks tendus chez les principaux pays exportateurs, a-t-il indiqué. Un relâchement est constaté depuis le plus haut atteint le 23 novembre (311,50 euros la tonne), en raison notamment du « niveau record » de la production australienne « même si la qualité est dégradée dans certaines régions ».
Sans compter que le niveau du quota à l'exportation envisagé par la Russie, s'il est confirmé à 9 millions de tonnes pour le blé, « n'effraie pas grand monde à ce stade ».
Quant au maïs, « les stocks de fin de campagne sont plutôt confortables », « ce qui a contribué à une détente relative des cours ». Du côté de l'orge, « les cours demeurent très élevés sous l'effet de la vigueur de la demande », en particulier chinoise, a rapporté Marc Zribi.
Par ailleurs, « les conditions de culture sont plutôt favorables en Amérique du Nord et en Europe à l'exception de quelques points de vigilance », a aussi déclaré M. Zribi.
Peu après 13h00 (12h00 GMT) sur Euronext, le prix du blé tendre reculait de 3,75 euros à 276,50 euros la tonne sur l'échéance de décembre - proche de la clôture - et de 3,50 euros sur celle de mars à 288,25 euros la tonne, pour près de 16 000 lots échangés.
Le maïs reculait de trois euros à 244,25 euros la tonne sur l'échéance de janvier et de 2,50 euros à 242,75 euros la tonne sur celle de mars, pour un millier de lots échangés.