A près les pertes techniques de la veille, le blé et le maïs Euronext reprenaient leur envolée historique en cours depuis le début de la guerre en Ukraine. Le retrait brutal des origines mer Noire a en effet asséché soudainement les disponibilités et provoqué des achats précipités sur la scène internationale à des prix extrêmement élevés.
L’Algérie a d’ailleurs repoussé la fin de son dernier tender et allégé son cahier des charges dans le but d’aller chercher des offres plus nombreuses et meilleures marché.
FranceAgriMer a en outre notablement révisé les bilans hexagonaux et confirment la rapide tension qui vient s’exercer sur les stocks nationaux. L’objectif d’exports de blé vers les pays tiers a notamment été gonflé de 800 kt, à 9,7 Mt (7,4 Mt l’an dernier).
Le stock de fin de campagne a par conséquent été abaissé de 620 kt, à 2,96 Mt. Les exportations intracommunautaires de maïs ont quant à elles été augmentées de 220 kt, à 5,1 Mt (4 Mt lors de la précédente campagne).
Vers 14h00, le blé Euronext à échéance mai 2022 grimpait de 18,50 €/t, à 388,50 €/t, tandis que le contrat septembre 2022 augmentait de 7,25 €/t, à 326,75 €/t. Le maïs Euronext à livraison juin 2022 montait de 3,50 €/t, à 349,25 €/t, le terme mars 2023 s'enfonçait de 4 €/t, à 271,5 €/t.