Les cours du blé ont démarré la séance sur une vive hausse avant de retomber subitement en territoire négatif à la mi-séance. Des rumeurs d’une évolution positive des négociations entre la Russie et l’Ukraine ont en effet suffi à plomber la tendance, malgré une intensification des bombardements et l’envoi de troupes russes aux frontières des pays membres de l’Otan.
Au sein de l’Hexagone, FranceAgriMer a par ailleurs certes abaissé d’un point ses notations de blé tendre « bon à très bon », à 92 %, mais ce ratio demeure en avance de quatre points par rapport à l'an dernier. Les notations d’orges ont également été diminuées d’un point, à 89 % (85 % en 2021), tandis que celles de blé dur restent stables à 88 % (en ligne avec l’an dernier).
À l’inverse, la Bourse de commerce de Buenos Aires a relevé de quatre points ses notations de maïs argentin « bon à excellent », à 25 %. Les premiers retours de rendement (5,7 % des moissons sont terminés) ressortent toutefois toujours aussi faibles et viennent confirmer le risque de production du pays cette année.
Vers 14h00, le blé Euronext à échéance mai 2022 reculait de 4 €/t, à 364,25 €/t, tandis que le contrat septembre 2022 diminuait de 2,25 €/t, à 312,25 €/t. Le maïs Euronext à livraison juin 2022 s'amplifiait de 0,75 €/t, à 345 €/t, le terme novembre 2022 s'appréciait de 3,75 €/t, à 269,75 €/t.