Les céréales européennes débutaient la semaine sur un mouvement de consolidation marqué à la mi-séance. Outre des considérations techniques, les récentes avancées des négociations entre l’Ukraine et la Russie viennent relâcher quelque peu la tension du marché.
Une reprise de l’activité portuaire en Russie est par ailleurs rapportée, bien que la navigation dans la mer D’Azov soit encore entièrement bloquée. L’Ukraine s’organise quant à elle progressivement afin d’exporter une partie de ses grains vers l’Europe par voie ferroviaire.
À noter également, l’Inde est venue apporter une forte pression sur l’ensemble des marchés des matières premières. Le pays négocie en effet des accords commerciaux avec la Russie qui lui permettrait d’acheter du pétrole, ainsi que des produits agricoles et engrais au rabais.
La situation internationale demeure toutefois extrêmement tendue après l’arrêt brutal des exportations mer Noire ces dernières semaines et les risques apportées sur la campagne ukrainienne 2022.
Une flambée des prix du blé et du pain est d’ailleurs constatée dans une large partie du Maghreb et du Moyen-Orient. L’Algérie a par conséquent décidé d’interdire les exportations de produits à base de blé.
? Algeria has banned exporting foodstuffs it imports such as sugar, vegoil, pasta, semolina and wheat derivatives.
— Medaouar Oualid (@MoiWal) March 13, 2022
The decision also bans importing frozen meat products.#??????? #Algeria pic.twitter.com/xBWbIQlO5k
Vers 14h00, le blé Euronext à échéance mai 2022 décrochait de 8,50 €/t, à 362,25 €/t, tandis que le contrat septembre 2022 se relâchait de 5,25 €/t, à 318,75 €/t. Le maïs Euronext à livraison juin 2022 diminuait de 2 €/t, à 347 €/t, le terme novembre 2022 s'enfonçait de 1 €/t, à 268 €/t.