Le blé européen évoluait à la baisse à la mi-séance après un début de séance pourtant positif. La tendance reste notamment alourdie par l’avancée des négociations entre la Russie et l’Ukraine.
Le retour des mesures de confinement en Chine vient en outre relancer les craintes concernant la consommation mondiale ces prochains mois.
Les annonces de restrictions d’exports de grains par la Russie ont quant à elles apporté beaucoup de confusion dans le marché ces dernières 24h, alors que la mesure ne concernerait finalement que les chargements hors-quota et à destination de l’Union économique eurasienne.
La tension reste toutefois extrême sur l’ensemble des marchés céréaliers depuis le début de la guerre en Ukraine et le retrait brutal d’une large partie des origines mer Noire de la scène internationale.
L’Algérie a d’ailleurs interdit l’exportation de production à base de blé et est actuellement aux achats pour de l’orge fourragère à chargement avril. L’Égypte va quant à elle s’approvisionner auprès de ses producteurs locaux dès le 1er avril prochain (au lieu de la date du 15 avril initialement prévue).
Les conditions de cultures outre-Atlantique continuent par ailleurs d’inquiéter le marché. L’USDA a en effet abaissé d’un point ses notations de blé d’hiver « bon à excellent » dans le Kansas, à 23 %, soit une chute de quinze points par rapport à l’an dernier.
Vers 14h00, le blé Euronext à échéance mai 2022 se dégradait de 1 €/t, à 377,75 €/t, tandis que le contrat septembre 2022 reculait de 1,75 €/t, à 323,75 €/t. Le maïs Euronext à livraison juin 2022 diminuait de 1 €/t, à 345 €/t, le terme novembre 2022 s'enfonçait de 0,25 €/t, à 264,5 €/t.
