La bourse de Chicago a lourdement dévissé ce mercredi avec notamment des contrats blé qui sont allés toucher leur limite de variations quotidiennes très rapidement (« limit-down »). Les derniers retours font en effet état d’avancées encourageantes dans les négociations russo-ukrainiennes et la perspective d’une potentielle reprise rapide des exportations ukrainiennes fait rapidement plonger l’ensemble du prix des céréales et des oléagineux. Le retrait des troupes russes écarterait en outre en partie les risques sur les semis ukrainiens 2022.
Chicago est en outre chahuté actuellement par la reprise épidémique en Chine, qui a provoqué de nouvelles mesures de confinement et pourrait par conséquent réduire les achats chinois de maïs et de soja US à court terme. Le prix du baril de Brent a également accéléré dans le rouge ce mercredi, pesant ainsi encore un peu plus sur l’ensemble du secteur de l’éthanol.
Les dernières cartes météos anticipent quant à elles des apports pluvieux conséquents dans le Midwest ces prochains jours, ce qui profiterait pleinement à des blés d’hiver actuellement dans un état critique. Ces apports participeraient également à un bon départ des semis de printemps.
À la clôture de Chicago, le blé SRW à échéance mai 2022 a chuté de 85 c$/bu, à 10,69 $/bu. Le maïs à terme mai 2022 a fondu de 28 c$/bu à 7,3 $/bu. La fève de soja à livraison mai 2022 a diminué de 9,4 c$/bu, à 16,49 $/bu.