Les prix des céréales reprenaient le chemin de la hausse vendredi à la mi-séance, dans le sillage de l’ouverture de Chicago. L’arrivée de pluies sur les blés d’hiver américain continuent toutefois de ralentir la tendance outre-Atlantique, tandis qu’en France les conditions de cultures restent encourageantes. FranceAgriMer maintient en effet à 92 % le taux de blé tendre « bon à très bon », contre 87 % l’an dernier à la même période.
Les notations de blé dur se stabilisent quant à elles à 88 % de « bon à très bon » (85 % en 2021), tandis que celles d’orge d’hiver ont été abaissées d’un point, à 88 % (85 % l’an dernier). Les marchés internationaux restent toutefois sous forte tension face à la guerre en Ukraine et à l’arrêt des exportations du pays. Un glissement de la demande de maïs vers l’origine France se confirme d’ailleurs dans les ports hexagonaux.
À noter également, les retours de rendements ressortent toujours aussi préoccupants en Argentine, avec désormais près de 10 % des surfaces moissonnées.
Vers 14h00, le blé Euronext à échéance mai 2022 montait de 2,75 €/t, à 379,25 €/t, tandis que le contrat septembre 2022 progressait de 2 €/t, à 344,50 €/t. Le maïs Euronext à livraison juin 2022 se contractait de 0,25 €/t, à 332,75 €/t, le terme novembre 2022 grossissait de 0,75 €/t, à 291,50 €/t