« Une méthode naturelle » pour lutter contre les mulots en ACS

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Agriculteur à Goderville (Seine-Maritime), Joseph Bellet est gérant de la Ferme du bocage et s'est tourné vers l'agriculture de conservation (ACS) depuis une dizaine d'années. « Aujourd'hui, on ne voit plus du tout les stigmates de l'agriculture conventionnelle, indique l'agriculteur. Il n'y a plus de formation de mares d'eau malgré des années très pluvieuses, ni ravine, ni érosion... ». Les effets positifs de ce changement de système sont nombreux, toutefois l'agriculteur rencontre quelques problèmes avec le mulot dans ses parcelles.

En effet, ce petit ravageur peut causer énormément de dégâts dans les cultures à cause d'une forte présence de végétaux chez les agriculteurs en ACS ou en semis direct. « Il creuse un trou pour se reproduire et se cacher des rapaces et peut manger les pousses de blé, de lin, de colza, etc. On n'aura pas de récolte à l'endroit où il y a un nid de mulot », explique Joseph Bellet. Cela peut représenter une perte importante quand on sait qu'un seul nid représente « 2 à 3 m² ».

Pour y remédier, l'agriculteur a installé des perchoirs au sein de ses parcelles. L'objectif : « favoriser la présence de rapaces et ainsi réguler la prolifération des mulots ». « Une méthode tout à fait naturelle ». Avec un perchoir pour environ 2 ha, cela permet de « diminuer la population de ravageur dans les champs, mais pas de s'en passer complètement ». La réussite de cette pratique est différente selon les années, en fonction des conditions climatiques, etc.

Et vous, comment luttez-vous contre les mulots et autres rongeurs en ACS ?

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