Les travaux avaient commencé début 2015 pour permettre à la filière sucrière française de conforter sa place de leader européen en anticipant la fin des quotas sucriers. Différents groupes de travail se sont penchés sur les thématiques à fort enjeu pour le secteur : adaptation aux marchés, compétitivité et stratégie collective de filière.
C'est suite à ce travail de concertation et au rapport remis en septembre 2015 que l'accord interprofessionnel triennal a été signé. « Une véritable dynamique de filière s'est enclenchée et a permis de surmonter les divergences pour aboutir à des relations rénovées entre planteurs et fabricants », se félicite le ministère de l'Agriculture.
L'association interprofessionnelle de la betterave et du sucre (AIBS) a été refondue. Elle est désormais l'interprofession unique de la filière. « L'ancienne organisation de l'interprofession n'était plus adaptée pour répondre aux nouveaux mécanismes imposés par la réforme de 2017 », estime dans un communiqué Tereos, groupe agro-industriel coopératif transformateur de betteraves. Une interprofession « forte », « qui constituera un véritable atout pour faire face à l'ouverture des marchés », selon Stéphane Le Foll.