Interrogé le 27 août sur RTL, le ministre de l’agriculture Julien Denormandie a rappelé que la dérogation pour l’usage des néonicotinoïdes porterait uniquement sur la betterave.
« Aujourd’hui, ma priorité c’est la betterave, a-t-il indiqué. Parce que la betterave a deux particularités, elle ne fait pas de fleur, et qu’elle est liée à un outil industriel très particulier, les sucreries, et les sucreries sans betteraves peuvent s’arrêter en un an et mettre à plat toute une filière ».
Une filière qui représente, a rappelé le ministre, 46 000 emplois. La dérogation, officiellement possible jusqu’en 2023, va prochainement faire l’objet d’un débat au Parlement. « Il y a des efforts financiers très importants que je mets pour la recherche, on a deux à trois ans pour trouver une alternative, et je peux vous dire que je mets une pression très forte dans le tube pour que la France trouve cette alternative », a ajouté Julien Denormandie.