Le premier pays importateur de blé a finalement annulé son appel d'offres mercredi, car il n'avait reçu qu'une seule offre en raison du durcissement de son cahier des charges sanitaire. « Avec cette nouvelle réglementation, le GASC (organisme public égyptien chargé de l'achat de blé) prend le risque de rencontrer les mêmes problèmes qu'en Jordanie, c'est à dire de devoir répéter les appels d'offres face au manque de réponses des fournisseurs », analyse la société Inter-Courtage.
En France, la qualité du blé issu de la calamiteuse récolte estivale focalise l'attention. Selon la dernière enquête publiée par l'établissement public FranceAgriMer, le poids spécifique des grains est en net recul par rapport à l'an dernier. En revanche, le taux de protéines, un critère très recherché par les pays importateurs, est bien plus élevé que l'an passé.
Sur Euronext vers 15H00 (13H00 GMT), la tonne de blé gagnait 1,25 euro sur l'échéance de septembre à 156 euros et 50 centimes sur celle de décembre à 161 euros. Près de 15 000 lots avaient été échangés.
Le maïs gagnait un euro sur l'échéance de novembre à 160,75 euros, ainsi que sur celle de janvier à 163 euros. Près de 500 lots avaient été échangés.
