Ainsi, le blé, peu avant 13H00, perdait 25 centimes d'euro, à 160 euros sur l'échéance de décembre, tandis que l'échéance de mars était inchangée à 166 euros, dans un volume très faible de quelque 3 600 lots échangés.
« L'Egypte (premier importateur mondial) a racheté un peu de blé russe, mais est largement en retard sur ses programmes par rapport à l'année dernière », commentait un analyste de la société Inter-Courtage. « Le marché, à l'image des marchés américains, hésite et ne sait pas trop quoi faire, blé et maïs sont à l'équilibre sans grande nouvelle », notait cet analyste.
Le maïs, quant à lui, était inchangé sur l'échéance de novembre et cotait à 160,50 euros, alors qu'il perdait 25 petits centimes d'euro, à 164,25 euros sur l'échéance de janvier.
« Les marchés semblent avoir trouvé sur les niveaux de prix actuels un certain équilibre », notait le cabinet Agritel, pour qui « il ressort néanmoins que les blés de qualité sont recherchés, ce d'autant plus que sur la scène internationale les pluies perdurent en Australie et au Canada, ce qui dégrade les cultures à venir pour le premier et celles en cours pour le second ».