Peu avant 15H30 (13H30 GMT) sur Euronext, le blé cotait en hausse de 75 centimes sur l'échéance de décembre, à 163,50 euros et de 50 centimes sur l'échéance de mars à 169,50 euros, dans un volume d'échanges assez modeste, inférieur à 6 400 lots. « Le marché digère le résultat de l'appel d'offres de l'Egypte hier », commentait à l'AFP un analyste du cabinet Agritel.
Le Gasc (autorité d'achat public du blé) a acheté 180 000 tonnes de blé russe et 240 000 tonnes de blé roumain. « Voilà qui fait disparaître à nouveau du blé dans l'UE », notait cet analyste qui soulignait par ailleurs que le prix payé a de nouveau augmenté, comme cela est le cas depuis plusieurs appels d'offres, un élément de « soutien » pour les cours.
« Au final, les prix C and F (cost and freight) payés sont 3 à 5 dollars/tonne plus élevés que la semaine passée », note le cabinet Inter-Courtage. « Le GASC tente de rattraper son retard puisqu'il a acheté 2,04 millions de tonnes (Mt) jusqu'à présent, contre 2,83 l'an dernier et 2,31 en 2014/15 sur la même période », ajoute Inter-Courtage.
La tonne de maïs progressait, elle, d'un euro sur novembre à 162,75 euros et sur janvier à 167 euros, dans un volume d'échanges de 1 300 lots.