Vers 14H30 (12H30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé gagnait 75 centimes sur l'échéance de décembre à 164,25 euros et 25 centimes à 170 euros sur l'échéance de mars, dans un volume d'échanges légèrement supérieur à 10 000 lots.
Le blé bénéficiait notamment par ricochets de la hausse des prix des blés origine mer noire, « sous l'influence d'une bonne demande et du renchérissement du rouble », selon un analyste d'ODA. Mais il bénéficiait aussi de la hausse des cours du maïs, causée par de sérieux problèmes logistiques entraînés par le peu de pluie.
Ainsi, le maïs gagnait 2,75 euros sur l'échéance de novembre à 167,25 et 2,25 euros sur l'échéance de janvier à 169,50 euros, dans un volume d'échanges de près de 1 500 lots.
L'analyste d'ODA notait de « gros problèmes de navigation sur le Rhin et le Danube, en Allemagne et en Hongrie », où le niveau d'eau est très bas : « les bateaux ne peuvent être qu'à 50 voire 30 % de leur capacité », renchérissant notamment le prix du transport et posant des problèmes d'approvisionnement en Belgique et aux Pays-Bas. A ce problème s'ajoute de nouvelles difficultés logistiques en Ukraine, qui rendent difficile le recours à du maïs dans ce pays là et contribue à soutenir les cours.
Le cours du blé, solution de remplacement pour l'alimentation animale, « bénéficie de cette tension », selon ODA.
« Après l'Egypte qui a acheté 420 000 tonnes de blé en début de semaine, c'est la Corée du sud qui a acheté hier 276 000 tonnes de maïs origine optionnelle, et Taïwan qui a acheté autour de 50 000 tonnes de maïs origine continent américain », notait de son côté le cabinet Agritel.