Les autorités russes avaient annoncé mardi soir la possible fermeture de grands sites d'expédition de blé en raison de problèmes sanitaires. Les autorités russes ont toutefois nuancé leur propos par la suite, indiquant attendre les résultats d'analyses avant de prendre une décision, a expliqué le cabinet ODA.
Pour certains acteurs du marché, il s'agit ni plus ni moins d'un prétexte pour mettre en place, sans le dire, des restrictions à l'exportation et ainsi tenir compte de la moindre production de blé russe, cette année.
La baisse de l'euro, même s'il connaissait jeudi un léger rebond, jouait également sur la compétitivité des blés européens.
Vers 13h00 (11h00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé regagnait 50 centimes d'euro sur l'échéance de décembre à 201,75 euros et 75 centimes d'euro sur celle de mars à 205 euros, dans un marché toutefois extrêmement calme, avec seulement 4 200 lots échangés. La tonne de maïs, elle, progressait très légèrement, regagnant 25 centimes d'euro sur l'échéance de novembre à 175 euros et 25 centimes également sur celle de janvier à 177 euros, pour environ 200 lots échangés.