Peu avant 16 h (15 h GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre augmentait de 75 centimes à 210 euros sur l'échéance de décembre, et 50 centimes sur l'échéance de mars à 208,75 euros, pour 25 665 lots échangés.
La tonne de maïs gagnait aussi 75 centimes à 190,25 euros sur l'échéance de janvier, et 1 euro sur l'échéance de mars à 189,50 euros, pour 714 lots échangés.
À l'international, à la suite de différends commerciaux et tensions entre la Chine et l'Australie, les cours du blé australien, en recul, deviennent plus compétitifs pour les appels d'offres, d'autant que la récolte australienne attendue s'avère en nette hausse par rapport aux années précédentes, note Agritel.
Mais les cours sont également soutenus par le déficit hydrique qui règne sur tout le continent européen, et l'arrivée de températures négatives sur le bassin dit de la mer Noire -Russie et Ukraine-, grandes terres à céréales.
Pour l'instant, les cours des céréales ne sont pas touchés par les craintes d'une influenza aviaire en Europe, qui se transmet dans les élevages de volailles par le passage des oiseaux migrateurs.
Néanmoins les intervenants suivent l'évolution des choses : un élevage britannique a été touché par le virus H5N8 selon l'Organisation mondiale de la santé animale, et le virus a aussi été détecté en Allemagne dans un élevage de poules pondeuses.
À l'international, les opérateurs suivaient mercredi le lancement d'un appel d'offres par la Jordanie pour l'achat de 120 000 tonnes de blé. L'Éthiopie en a par ailleurs acheté 600 000 tonnes, note Intercourtage.