"Nous pensons toujours avoir l'autorisation de l'Union européenne cette année pour Amflora", une pomme de terre produisant un type d'amidon utilisé pour produire du papier, a déclaré au quotidien économique Peter Oakley, membre du directoire. Il s'agirait de la première autorisation donnée par l'Union européenne à une plante génétiquement modifiée depuis l'instauration d'un moratoire en 2001, rappelle le Handelsblatt.
BASF espère tirer de cette pomme de terre des revenus de licence d'entre 20 et 30 millions d'euros par an, selon M. Oakley. Le groupe allemand fonde de grands espoirs sur les organismes génétiquement modifiés (OGM): En coopération avec l'américain Monsanto, il compte ainsi investir 1,2 milliard d'euros en dix ans dans le développement de variétés de maïs, coton, soja et colza plus productives et résistantes.