Des manifestants bloquent les accès d'une coopérative agricole

Les manifestants, faucheurs volontaires ou sympathisants, dénoncent notamment le manque de traçabilité. Les OGM se retrouvent, selon eux, dans l'alimentation humaine par le biais du soja dont sont nourris bovins, volailles et poissons.

"L'étiquetage ne permet pas aux consommateurs qui le souhaitent de se nourrir sans OGM", a indiqué à l'AFP Jérémy Renaud, l'un des faucheurs volontaires. "L'obligation d'étiquetage (des préparations alimentaires) ne concerne pas les viandes, les volailles, les produits laitiers, les oeufs, les poissons même s'ils sont issus d'animaux ayant consommé des plantes génétiquement modifiées", a-t-il expliqué. "Sur les 4.500.000 tonnes de soja importées en France chaque année, 85 % sont OGM et 4.000.000 de tonnes transitent par les ports bretons de Brest, Lorient, Saint-Nazaire", a-t-il précisé.

Les manifestants ont réclamé auprès de la direction de la coopérative le cahier des charges permettant de connaître les quantités de soja importées et leur destination. La direction de Coopagri était injoignable vendredi matin.

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