Lors d’un point presse organisé le 13 avril, FranceAgriMer a signalé une baisse de son estimation quant à l’utilisation des céréales françaises en fabrication d’aliments du bétail (FAB) sur la campagne de commercialisation 2022/23.
Les incorporations de blé, orge et maïs sont désormais anticipées à 7,75 Mt contre 7,8 Mt en mars. Cela traduit une baisse de 50 000 t à la fois pour le blé et pour l’orge, et une hausse de 50 000 t pour le maïs,
Une estimation qui se base « sur le réalisé et sur une baisse générale des disponibilités » et en lien avec « le regain de compétitivité » du maïs, explique Paul Le Bideau, responsable adjoint de l’unité Grains et sucre de FranceAgriMer.
Sur les huit premiers mois de la campagne, les mises en œuvre totales de céréales en FAB « s’affichent en retrait de 10,7 % par rapport à la campagne précédente, notamment en maïs et en blé tendre, dans un contexte de décapitalisation des cheptels bovins, de grippe aviaire et de prix élevés sur la campagne », signale l’établissement.
Sur l’ensemble de la campagne, le chiffre est désormais évalué à 4,3 Mt pour le blé tendre, contre 4,62 Mt en 2021/22 et 4,55 Mt en 2020/21. Les incorporations d’orge atteindraient 1,1 Mt contre 1,06 Mt en 2021/22 et 1,44 Mt en 2020/21, et celle de maïs 2,35 Mt, contre 2,99 Mt en 2021/22 et 3,33 Mt en 2020/21.