L'excédent des échanges agroalimentaires français s'établit à 862 millions d'euros en février, en baisse de moins de 1 % par rapport à février 2014, selon Agreste. L'excédent recule régulièrement depuis deux ans. En janvier, il avait dégringolé de près de 30 %.
Cette stabilisation est due à l'évolution des produits transformés (produits laitiers, sucre), pour lesquels la valeur des importations a baissé de 63 millions d'euros, contre seulement 43 millions pour les exportations.
La baisse des prix du lait et du sucre a pesé « sur la valeur des échanges », souligne Agreste. Les exportations de produits laitiers reculent par exemple de 36 millions (- 6 %) « malgré une hausse des quantités exportées », et celles de sucre de 21 millions (- 20 %).
Pour les produits agricoles bruts, l'excédent recule de 6,5 % sur un an, à 384 millions, « dans un contexte de hausse des prix des produits importés », souligne le ministère.
Les importations augmentent de 8 % par rapport à février 2014 (+ 80 millions). En cause, la hausse du prix des courgettes (multiplié par trois), des tomates, des fruits à coques (noisettes, amandes, noix...), du café (+ 44 %) et du cacao.
Les exportations de céréales augmentent de 4 %, grâce à la hausse des quantités d'orge vendues à la Chine et des volumes de maïs vendus dans l'Union européenne. Les ventes de colza progressent de 70 %, vers la Belgique et l'Allemagne, mais celles de blé dur (pour les pâtes et la semoule) reculent de 50 % vers l'Italie et l'Algérie. Les exportations de pommes de terre diminuent de 30 %, en raison de la baisse des prix.