Dans un communiqué, il « regrette et dénonce cette attitude, au moment où les agriculteurs traversent de très graves difficultés ». « L'avenir de l'agriculture française vaut mieux qu'une obstruction partisane de principe », ajoute-t-il. « Ce n'est pas en refusant le débat qu'on va apaiser le désespoir et la colère de nos agriculteurs et construire un futur à l'agriculture ».
Il assure que lors du retour du texte au Sénat, où la droite est majoritaire, « nous prendrons nos responsabilités, en étant à l'écoute des acteurs, car il est impensable pour moi que nous abandonnions ainsi nos agriculteurs et la filière agroalimentaire ». « Il y a urgence et il faut que le gouvernement ait enfin un dialogue constructif avec le Sénat », ajoute l'élu des Yvelines. Le texte prévoit notamment « des allègements de charges, une remise en cause des normes inutiles, des aides à l'investissement et un rééquilibrage des relations commerciales entre industriels, grande distribution et agriculteurs. »