Peu avant 12h30 (10h30 GMT), la tonne de blé était inchangée sur décembre à 166 euros, et regagnait 25 centimes d'euro sur mars à 171,75 euros, dans un volume d'échanges qui atteignait à grand peine les 3.000 lots. L'euro se stabilisait face au dollar jeudi, dans un marché toujours hésitant et inquiet du fait des incertitudes politiques en Europe, en particulier en Catalogne. Du coup, la parité euro/dollar ne permettait pas de nouvelle impulsion haussière pour les origines européennes, alors que la concurrence des origines russes fait toujours rage, soulignait le cabinet Agritel.
La tonne de maïs, elle, était inchangée, tant sur novembre à 155 euros que sur janvier à 159,50 euros, avec moins de 200 lots échangés.
Dans son indice mensuel des prix alimentaires de septembre, publié jeudi, la FAO a de nouveau revu à la hausse ses prévisions concernant la production mondiale de céréales pour 2017, qui devrait finalement atteindre les 2,61 milliards de tonnes, soit « presque 7 millions de tonnes de plus que le record atteint en 2016 ». « Les prévisions établies pour septembre ont été revues à la hausse sur la base de tendances anticipant une production de blé stable dans l'UE et en Russie et sur les productions de maïs attendues en Chine et aux Etats-Unis », indique la FAO. En conséquence, la FAO prévoit que d'ici la fin de la saison 2018, « les stocks mondiaux de céréales atteignent un nouveau niveau record de 720,5 millions de tonnes ».
