Maxens : « Des vœux aux agriculteurs dans le Puy-de-Dôme sur une exploitation qui transforme à la ferme et accueille des touristes... Est-ce le signe de ce que veut ce président pour l'avenir de l'agriculture ? »
Sarkosporidiose : « M. le président de la République, les discours ne fédèrent les gens que s'ils sont suivis d'actes courageux et intelligents. (...) Beaucoup d'exploitants doivent déjà regretter de vous avoir écouté ! »
Maxens : « En pois, colza, féverole, il faut des insecticides efficaces, sinon c'est la catastrophe. Et il veut supprimer les néonicotinoïdes... bon courage ! De plus, une filière protéines, c'est bien, mais il n'a pas dit à quel prix il allait rémunérer les producteurs. Or, c'est le nerf de la guerre ! »
Tintin : « Rien à dire, que de la com' ! »
Maxens : « Qui croit encore ce que dit un président de la République ? Les grandes surfaces doivent être mortes de peur et le consommateur lambda, qui se demande comment boucler ses fins de mois, se fout complètement de l'agriculture ! »
Spectateur : « Ça m'a bien fait marrer, un président de la République qui menace de dire aux gens ce qu'il se passe. Mon dieu, où allons-nous ? »
Éleveur 26 : « Macron se fout de nous ! Selon Agrapresse, il a déclaré à propos des crises des dernières années, que « ceux qui étaient dans l'agriculture sans passion ne sont pas restés ». C'est tout le contraire !!! Justement, ce sont celles et ceux qui étaient trop tiraillés entre passion du métier et impossibilité de l'exercer qui se sont supprimés ! Cette déclaration est une honte ! »
Rutabaga : « Et concrètement, que fait-il, lui qui a sorti l'agriculture des priorités de sa politique ? Ne sait-il pas qui travaille pour le nourrir trois fois par jour, dans son beau palais ? »
Pipo : « Tous les responsables politiques nous mènent droit dans le mur, les actuels comme les précédents ! Aujourd'hui, dans les campagnes, les agriculteurs crèvent en silence. Et surtout, aucun n'ose dire qu'il est en faillite. Alors le gouvernement peut prendre toutes les mesures agro-écologiques qu'il veut, ça ne changera rien, puisque les agriculteurs sont déjà ruinés. La seule chose qui vaille, ce sont des prix plus rémunérateurs pour nos produits. »
Janot : « M. le Président de notre chère France. Nous vous remercions de vous être déplacé en Auvergne, où nous ne pouvons pas faire grand chose à part de l'élevage et des productions de qualité ? Ce qui implique, M. le Président, de préserver ces derniers "indiens" que nous sommes en maintenant les ICHN et en continuant à soutenir le bio. Les agriculteurs ont évolué, qu'on leur donne des prix décents et leurs efforts seront encouragés, sinon ils "foutront tous le camp". M. le Président, vous avez beaucoup de conseillers avec des têtes pleines de connaissances, mais il en faudrait peut-être quelques-uns ayant une approche terrain pour vous éviter de commettre de grosses erreurs. »
Lebonmayennais : « M. le Président, savez-vous pourquoi l'emblème de la France est le coq ? Parce que c'est le seul animal à pouvoir chanter les deux pattes dans le fumier ou la m... En ce moment, vous nous y mettez les quatre pattes ! Pensez à ce que vous risquez de manger demain. Je sais, vous nous direz que ce n'est pas vous, mais vos prédécesseurs qui nous ont plongés dans la mouise ! »
Les hommes politiques, complètement téléguidés par les attentes sociétales
The germs : « De toute façon, les politiques ne suivront que les demandes de leurs concitoyens. Quand les Français en auront assez des pénuries, peut-être chercheront-ils à nous réhabiliter. Mais on n'en prend pas le chemin... On paie 30 ans de décisions (voire d'indécisions), et ce serait pas mal que nos politiques (et syndicats...) assument. Alors Macron ou un autre... Sarko, par exemple (j'ai rien contre lui), a été capable de lâcher sur les OGM pour faire bien, et de donner tous les droits aux distributeurs pour le pouvoir d'achat des Français. Hollande a fait la même chose, Macron aussi. »
Steph72 : « Il a bien dit qu'il ne soutiendrait pas la Pac : l'argent doit aller vers la sécurité. Renoncement aussi à faire publier les comptes de Lactalis. Comme tous les politiques, il a une grande gueule et de petits bras. »
The germs : « Tout à fait d'accord, la politique agricole, c'est plutôt "démerdez-vous"... Quant aux mégastructures, elles ne sont pas trop "tendance". Le Foll disait déjà : "Je ne suis pas pour 1000 vaches, je préfère 750..." (...) Ne pas reconnaître qu'aujourd'hui, il n'y a que le bio qui compte pour nos "élites", c'est vivre dans le déni. On va tous se mettre au bio pour faire bien et on importera pour le pouvoir d'achat des Français ! Nos politiques envoient l'agriculture au tapis. »
Pipo : « Il est totalement impossible de passer l'ensemble de l'agriculture en bio. Ça n'aurait aucun sens et surtout, c'est la faillite immédiate de 80 % des agriculteurs faute de revenus. (...) »
The germs : « Je suis assez critique envers toutes les politiques qui sont menées en agriculture depuis plusieurs années, que ce soit celles de Macron ou d'un autre. Elles tranchent les problèmes de société, comme les OGM ou les pesticides, histoire de se faire bien voir des électeurs, mais sans vision sur le long terme. Toutefois, je n'aime pas "insulter le futur" et dans la mesure où il commence seulement, je lui laisse le bénéfice du doute avant de tirer des conclusions définitives. »
« Macron va réussir l'exploit de faire regretter Hollande... »
Maxens : « C'est incontestable, les politiques n'ont aucune vision à long terme, alors difficile d'en donner à leurs concitoyens, aux agriculteurs en particulier. Ils sont tous un peu anglais : le marché fournira, il y aura toujours assez de production dans le monde, surtout si en Europe de l'Est, les producteurs arrivent à tirer le meilleur de leurs terres comme ces dernières années. Et surtout, ils ne veulent plus payer, alors ils baissent les budgets régulièrement et les primes à chaque réforme. Les plus faibles disparaissent, tranquillement, sans faire trop de vague. Les suicides d'agriculteurs, au final, qui en parle vraiment ? Et tout roule comme cela, réforme de la Pac après réforme de la Pac. Le résultat souhaité mais non avouable : un maximum de mégastructures se débrouillant avec le marché et quelques coins de nature préservés pour les écolos bobos parisiens... »
Plouf : « Macron est un urbain. Il n'en a rien à faire de la ruralité. Il pense régler le problème des revenus agricoles en s'attaquant aux GMS. Je suis céréalier, je n'ai aucun lien avec la grande distribution, mais mon blé est au prix mondial et je n'ai jamais été dans une situation aussi catastrophique qu'aujourd'hui. Je pense que Macron va réussir l'exploit de faire regretter Hollande... Surtout qu'il rajoute des contraintes aggravant les difficultés économiques. »
Plouf : « Je vous invite poliment à ne pas vous laisser marabouter. Regardez le discours à Davos. Même les Américains ne se sont pas laissés prendre. Macron a dit l'inverse en français et en anglais... Ce type est un manipulateur, un communicant et rien d'autre. C'est un urbain, un banquier d'affaires qui pense faire de la France une nation "start-up". Quand on sait 90 % des start-up échouent la première année, ça fait vraiment rêver... »