Le projet de loi Biodiversité est en seconde lecture à l'Assemblée nationale. La FNSEA rappelle dans un communiqué de presse que « les paysans français sont producteurs de biodiversité et attachés autant que quiconque à son respect. » Le syndicat demande aussi de « sortir des idéologies, des idées préconçues et des postures » pour avancer.
Concernant l'interdiction des néonicotinoïdes, adoptée jeudi 17 mars 2016 par les députés à partir de septembre 2018, la FNSEA dénonce de nouvelles contraintes supportées par les paysans français, alors que Manuel Valls s'était engagé le 3 septembre 2015 puis le 17 février 2016 à ce que les règles soient similaires entre les producteurs français et les autres producteurs européens. Le syndicat estime que « soit l’Europe harmonise et chaque agriculteur a les mêmes cahiers des charges ; soit l’Europe laisse chaque Etat décider et dans ce cas la France a une position singulière et dogmatique qui provoque de fait des distorsions de concurrence injustes. »
« La FNSEA demande au Gouvernement et aux Sénateurs de respecter le bon sens et le principe de réalité lors de la deuxième lecture au Sénat. Réconcilions avec pragmatisme écologie et économie tout simplement. »
