À l’occasion d’une visite en France d’Ali El-Moselhi, ministre égyptien de l’Approvisionnement et du Commerce intérieur, les deux pays « ont entamé des discussions pour examiner les moyens de rendre le blé français plus concurrentiel par rapport au blé de la mer Noire, dans un contexte de taux de fret maritime élevé », apprenait-on suite au dernier conseil spécialisé de FranceAgriMer, le 13 octobre.
De fait, l’Égypte veut « privilégier la compétitivité et la diversification des origines pour ses importations de blé », a indiqué le ministre égyptien.
Si les négociations aboutissent, l’idée serait de faire baisser les taux de fret pour encourager l’arrivée de blé tendre français en Égypte, premier importateur mondial.
Excellents échanges avec M. Aly El-Moselhy, ministre égyptien de l’Approvisionnement et du Commerce intérieur, sur l’appui ???? à la sécurité #alimentaire de l’???? :
— Franck Riester (@franckriester) September 30, 2021
??Renforcer le volume de blé fourni par la France,
??Développer la chaîne d’approvisionnement alimentaire. pic.twitter.com/3gwRcLrIvk
Par ailleurs, « la France a accordé un prêt de 100 millions d’euros à l’Égypte pour le financement d’un marché de gros à Borg El Arab, près d’Alexandrie », a expliqué le 13 octobre Marc Zribi, chef de l’unité grains et sucre de FranceAgriMer. Ce devrait être le premier d’une série de quatorze marchés.
En janvier 2019, les deux pays avaient signé un accord intergouvernemental pour établir un partenariat entre le gouvernement égyptien, l’Agence française de développement et la Semmaris, société gestionnaire du Min de Rungis, afin de développer un réseau de marchés de gros en Égypte.
La coopération FR-EG, soutenue par l’@AFD_France, dans le domaine des marches de gros prend de l’ampleur: après la mobilisation des experts de Semmaris/Rungis, la mise en œuvre d’un marché pilote à Alexandrie #celebration pic.twitter.com/rniWIWZpX9
— France en Égypte (@FranceenEgypte) October 5, 2021
L’objectif : « améliorer l'approvisionnement alimentaire, s'assurer de sa qualité et optimiser l'utilisation des produits alimentaires et des services logistiques », avait détaillé le Conseil des ministres égyptien sur sa page Facebook, début 2020.