L’excès d’eau durant l’automne a perturbé le déroulement des semis de céréales d’hiver, et les surfaces de blé notamment sont en net recul cette année. Face à des parcelles qui n’ont pas pu être emblavées ou qui ont dû être retournées pour certaines, beaucoup se sont tournés vers le maïs.
Les surfaces sont ainsi attendues cette année en hausse de 10 % par rapport à 2019, soit 135 000 hectares supplémentaires.
« À ce jour 60 à 65 % des semis ont été réalisés dans de bonnes conditions. Les régions au nord de la diagonale « Mont St Michel – Marseille » ont des conditions sèches et les pluies attendues cette semaine seront bienvenues. En maïs fourrage, une légère hausse des emblavement (1 à 2 %) est attendue », explique l'AGPM dans une note.
Par ailleurs, la forte chute des cours du maïs américain a conduit la Commission européenne à activer les droits de douane sur les importations de maïs à destination de l’Union Européenne depuis le 27 avril 2020.