Les prix du blé et du maïs conservaient une cadence haussière rapide mardi à la mi-séance sur Euronext, tant sur l’ancienne que sur la nouvelle récolte.
Le scénario d’une guerre bien plus longue qu’initialement anticipé en Ukraine est en effet de plus en plus intégré dans le marché et vient confirmer le risque important de disponibilités en céréales sur les prochains mois.
La récolte 2022 en Ukraine est également source de nombreuses préoccupations avec des assolements de printemps qui s’annoncent extrêmement compliqués dans un contexte de guerre et de pénurie d’intrants et de carburants.
Le climat sec qui perdure en France et en Allemagne vient également apporter des incertitudes sur la récolte européenne cette année.
Le Midwest américain a à l’inverse profité de précipitations favorables ces derniers jours, mais ces dernières restent insuffisantes. L’USDA a certes remonté de deux points ses notations de « bon à excellent » dans le Kansas, à 25 %, mais ce chiffre représente encore une chute de vingt points par rapport à l’an dernier !
Les notations dans l’Oklahoma ont par ailleurs été abaissées de trois points, à 21 %, tandis que celles dans le Kansas restent stables à 6 % seulement.
Vers 14h00, le blé Euronext à échéance mai 2022 avançait de 8,50 €/t, à 385,25 €/t, tandis que le contrat septembre 2022 progressait de 4 €/t, à 345 €/t. Le maïs Euronext à livraison juin 2022 grimpait de 6 €/t, à 340 €/t, le terme novembre 2022 augmentait de 4,75 €/t, à 283,50 €/