Resemer, changer d'assolement, attendre... les stratégies face au manque d'eau

Si la pluie est arrivée depuis la mi-août dans certains territoires, ce n'est pas le cas partout. Le manque de précipitations commence à se faire fortement sentir dans certaines zones, notamment dans l'est et le centre du pays. Les colzas semés n'ont pas levé, comme l'expliquent Christophe Grison dans l'Oise ou encore Brice Veaulin dans l'Yonne : 

Face à cette situation, certains agriculteurs revoient leur assolement. Julien Baduraux, en Meurthe-et-Moselle doit retourner deux tiers de ses colzas à cause de la sécheresse, ils n'ont pas levé. Il explique : « le blé prendra la place des pois et orge d’hiver, les pois la place du colza pas levé avec de la féverole et du maïs, les tournesols prendront la place du maïs et pois » Et de conclure : « maintenant pour être agri, il faut être spécialiste des méthodes agiles ! ». Aurel, dans la Meuse, sème de l'orge à défaut de voir son colza lever : 

Même interrogation sur l'assolement pour Olivier Coste, agent relation cultures pour Soufflet Agriculture en Bourgogne :  

D'autres sont prêts à prendre le risque de resemer du colza non levé, même à la fin septembre. C'est ce qu'expliquent @Luc Lorin et @Courtier : 

Laurent Jung de Terres Inovia leur répond :

Au delà des colzas non levés, la sécheresse est aussi inquiétante pour les cultures d'automne comme les betteraves et les levées d'interculture comme l'explique Vincent Guyot dans l'Aisne : 

La pluie est cependant attendue à partir de mercredi sur de nombreuses régions. À suivre donc. 

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