Il s'agit de « repousser la frontière des connaissances » pour entrer dans la « troisième révolution agricole », après celles de la mécanisation et de la chimie avec des « innovations de rupture », a souligné le cabinet du ministre de l'agriculture auprès de l'AFP. Les financements iront à la recherche fondamentale et appliquée, et les projets pourront aussi bien être publics, privés, que combinés public-privé, a-t-on précisé de même source.
Deux « stratégies d'accélération » étaient présentées vendredi à l'occasion d'un déplacement dans la Drôme des ministres Frédérique Vidal (Enseignement supérieur, Recherche), Julien Denormandie (Agriculture) et Agnès Pannier-Runacher (Industrie).
. @PhMauguin PDG #INRAE et Vincent Mercier DU #UERI accueillent à Gotheron (26) les ministres @VidalFrederique @J_Denormandie & @AgnesRunacher accompagnés de @BOUDYGuillaume pour une visite du verger circulaire pionnier avec 1 objectif #zeropesticide https://t.co/fWfvfU6J0G pic.twitter.com/6JVGN6L2wf
— INRAE (@INRAE_France) November 5, 2021
La première, dotée de 428 millions d'euros, vise à « développer des solutions innovantes au service de la résilience et de la compétitivité du monde agricole » dans les domaines des agroéquipements, du biocontrôle, de la sélection variétale...
Avec la seconde (449,5 millions d'euros), la France entend se donner les moyens de « concevoir et déployer les solutions pour une alimentation plus durable et favorable à la santé », avec des recherches notamment sur le microbiome (écosystème microbien).
Les fonds sont issus du programme d'investissements d'avenir (dit PIA4). Les appels à projets s'étaleront jusqu'à la fin du premier semestre 2022. D'autres financements seront annoncés dans le cadre du plan d'investissement France 2030.