T echnicien du service agronomie chez EMC2, Benoît Mallinger reprend l'exploitation familiale, située à Mandres (Haute-Marne), en 2017. « J’avais conscience de l’hétérogénéité de mon exploitation étant donné qu’elle est située sur des sols à potentiels très différents : les profondeurs disponibles pour les racines vont de 15 cm à plus de 130 cm dans une même parcelle ! », explique le jeune agriculteur. Face à ce constat et avec sa double activité en coopérative agricole, il s'est rapidement dirigé vers la démarche be Api pour mieux comprendre l'hétérogénéité de ses parcelles et optimiser ses apports d'intrants.
Entre les prélèvements de terres, l'analyse de l'historique, le traitement des données... la démarche demande environ 18 mois pour commencer à moduler. L'agriculteur a donc démarré la modulation intra-parcellaire en 2018 pour « le phosphore, la potasse, le calcium, la magnésie et l'azote » avec le matériel déjà présent sur l'exploitation. Il observe déjà « une meilleure productivité des cultures dans les endroits mieux fertilisés ». C'est aussi une solution pour « montrer aux consommateurs que les agriculteurs ne font pas n'importe quoi », ajoute Benoît Mallinger. Il partage d'ailleurs régulièrement ces méthodes de travail sur les réseaux sociaux. Par la suite, le jeune agriculteur réfléchit également à moduler les interventions phytosanitaires.
??? @BenoitMallinger? Agriculteur ? @beApi_Coop? a pu mesurer les disparités sur ces parcelles et optimiser les intrants . Déjà quelques retours positif notamment sur les colza ! pic.twitter.com/gLKVazXLkt
— BeApi (@beApi_Coop) September 17, 2019
Colza semé le 14/08, LG Acropole et LG aviron. Y a tout les stades mais globalement satisfait.
— Mallinger Benoît (@BenoitMallinger) September 11, 2019
Reste a surveiller les insectes maintenant.
Le petits colzas sont dans les zones a faible teneur en p2o5 trouver par beapi. cqfd @beApi_Coop @AgroGeek55 @coopEMC2 pic.twitter.com/xHpdFyJZQh