« Avec l’importation de plants étrangers, les échanges, le travail à façon, le déterrage... le risque sanitaire en production de pomme de terre existe », rappelle l'Union nationale des pommes de terre (UNPT) dans un communiqué du 16 mai.
Deux opérations nécessaires
Pour bénéficier d'une indemnisation lors de préjudices liés aux maladies et parasites de quarantaine, les producteurs doivent réaliser deux opérations :
- « Déclarer l'intégralité de leurs surfaces de pommes de terre (hors production de plants certifiés) avant le 30 juin 2022, auprès de l'Association sanitaire de la pomme de terre (ASPDT) »;
- « Régler la cotisation sur la production de pommes de terre commercialisée en fonction des circuits de commercialisation ».
À noter : « pour des filières comme la fécule, l’industrie de transformation française par l’intermédiaire des groupements de producteurs (comme le Gappi), ou dans le cas de certains groupements de producteurs sur le secteur du frais français, les cotisations sont déjà prises en charge. Au niveau du CNIPT, l'accord interprofessionnel pour le Fonds de mutualisation sanitaire et environnemental (FMSE) et le dialogue interprofessionnel a mis en place une cotisation spécifique : rapprochez-vous de vos acheteurs afin de vous assurer qu'ils prélèvent bien la cotisation FMSE pour toutes vos pommes de terre livrées, ou régler directement cette cotisation au CNIPT afin d'être couvert. »
Déclaration en ligne ou par courrier
« Ce programme étant co-financé par des fonds publics, et la déclaration Pac faisant foi, chaque agriculteur déclarant des pommes de terre à la Pac doit être celui qui remplit le formulaire FMSE de déclaration des surfaces. »
La déclaration peut être réalisée soit directement en ligne (accès Extranet UNPT), soit en remplissant le formulaire dédié pour l'envoyer par courrier, e-mail ou fax.