Une enquête réalisée en août par l’organisation de filière SwissPatat sur un millier d’échantillons prélevés sur tout le pays a fait état de rendements bruts de 46,3 t/ha et d’un rendement net (part comestible) de 39,3 t/ha. Ce dernier augmente de 17 % par rapport à la moyenne quinquennale de 33,5 t/ha. La qualité est également au rendez-vous avec des tubercules présentant moins de défauts que d’habitude. En revanche comme la teneur moyenne en amidon des pommes de terre destinées à la transformation affiche un point de moins (14,5 %) par rapport à l’année dernière, des problèmes de cuisson pourraient survenir.
La surface totale ayant augmenté de 3 % pour atteindre 11 029 ha, la récolte pourrait atteindre un chiffre record de 450 000 t contre 403 000 t de moyenne durant ces cinq dernières années. Les producteurs biologiques, de leur côté, ont légèrement diminué leurs surfaces. Elles perdent 70 ha pour s’établir à 992 ha. Comme leurs collègues conventionnels, ils se montrent plutôt satisfaits. Les rendements nets de 29,1 t/ha s’améliorent de 35 % par rapport à la moyenne quinquennale et s’affichent 2,5 fois plus importants que ceux de la désastreuse récolte de 2024.