« Face aux risques sanitaires accrus et aux conséquences économiques très lourdes liés à la détection de parasites et maladies de quarantaine - nématodes, galle verruqueuse, pourriture brune ou annulaire... - la filière pomme de terre française poursuit sa mobilisation collective pour conserver un territoire de production sain », rappelle l'UNPT.
La filière a intégré le Fond de mutualisation sanitaire et environnemental (FMSE) en créant, en 2015, l'Association sanitaire pour la section pomme de terre (ASPDT), dont la gestion est déléguée à l'UNPT. « Pour bénéficier de ce dispositif "assurantiel" en cas de destruction obligatoire des lots contaminés, quelques conditions doivent être remplies par les producteurs » :
- « Déclarer à l’ASPDT l’intégralité de ses surfaces de pommes de terre plantées en 2023 (hors production de plants certifiés) le 30 juin 2023 au plus tard. Cette déclaration peut être faite depuis cette année :
- Directement en ligne via la nouvelle plateforme internet de l'ASPDT ;
- Ou en remplissant le formulaire papier disponible sur le site de l'ASPDT. »
- « L’affiliation est ensuite validée automatiquement par le règlement de la cotisation sur la production de pommes de terre commercialisée (déjà réglée par son groupement ou sa coopérative, la section pommes de terre de la fédération ou à faire de manière individuelle par le paiement de la cotisation volontaire (CV) spécifique pour le dialogue interprofessionnel du CNIPT). Pour les filière fécule, l'industrie de transformation française (via les groupements de producteurs), les cotisations sont prises en charge directement. »