« En tant que légume quotidien, universel, sain, adaptable à toutes les cuisines et tous les plats, la pomme de terre s’invitera spontanément dans la magie des moments JO », prévoit Ronan Chastellier. Le sociologue résume ainsi les résultats d’un sondage OpinionWay commandé par l’interprofession de la pomme de terre mettant en évidence l’omniprésence des tubercules dans les repas autour des Jeux olympiques.
Ainsi, 33 % des Français comptent bien profiter du plus grand événement sportif planétaire pour organiser des repas conviviaux entre amis. Et parmi eux, 33 % plébisciteront le traditionnel burger-frites devant le télé, 29 % une salade gourmande de pommes de terre, 12 % des pommes de terre à partager autour d’une sauce, et 9 % en cuisson vapeur.
Et pour ceux qui seront incités, pendant les JO, à faire eux-même davantage de sport, 32 % estiment qu’il vaut mieux manger, avant de faire du sport, un plat de pommes de terre vapeur plutôt qu’une barre énergétique ou un smoothie protéiné.
Pour les athlètes, des patates mais pas de frites
Outre les millions de repas avalés par les téléspectateurs dans leur canapé, les Jeux olympiques et paralympiques constituent aussi un immense défi alimentaire pour les organisateurs : 13 millions de repas seront servis durant les deux périodes de quinze jours d’épreuves et de présence des délégations sportives.
Parmi eux, 45 000 seront servis quotidiennement au restaurant du village olympique, l’éphémère « plus grand restaurant du monde ». Si la pomme de terre sera bien l’une des stars de ces jeux olympiques et paralympiques, les athlètes, membres du staff et journalistes qui s’y restaureront n’auront pas droit aux frites. Non pas à cause de leurs vertus plus caloriques qu’avec d’autres modes de cuisson, mais pour écarter les risques d’incendie liés aux friteuses…