« Notre souhait a été d’aller jusqu’au bout de la chaîne, de remonter jusqu’aux consommateurs et de sortir de nos tracteurs », explique avec humour Emmanuel Bourdelet. De 6 t de chips fabriquées en 2019, ils en sont à 100 t aujourd’hui. « Nous avons commencé par une chips nature, puis avec des oignons, de l’exploitation bien sûr. Ont suivi croquante, vinaigre, citron, barbecue ou encore chocolat. » Oui, oui, chocolat, vous avez bien lu. Une association avec deux chocolatiers créateurs alsaciens.
Mais là n’est pas leur seule particularité. « Nous utilisons une technique de cuisson sous vide à basse température, très différente de celle employée par la grande majorité des autres industriels du secteur de la chips. Les saveurs sont conservées. Nos chips ont vraiment le goût de la pomme de terre, ce qui fait toute la différence.
De plus, cette technique apporte un taux de matière grasse en dessous de 20 %. Et comme nos chips sont peu salées, nous pouvons afficher un Nutriscore A sur les paquets de chips nature et B sur celles au barbecue par exemple ! », se félicite-t-il.
Les chips Thaas, prononcez « Ta », sont présentes dans les différents circuits alimentaires, des magasins de producteurs aux grands distributeurs en passant par les restaurateurs et les épiceries fines du Grand Est, de l’Île-de-France et du Sud-Est, « et devraient bientôt conquérir toute la France », n’en doute pas Emmanuel Bourdelet.
