La perte pourrait être de 1 million de tonnes de blé, a estimé mardi pour l'AFP Rémi Haquin, président du conseil spécialisé de la filière céréalière de FranceAgriMer, confirmant une prévision du cabinet d'analyse Offre et Demande Agricole (ODA).
« En plus des crues et inondations, il y a aussi un net effet du manque de luminosité, qui a eu une importance sur la fécondation » des céréales, a-t-il expliqué. En 2015, la France avait engrangé une moisson record de 41 millions de tonnes.
En outre, les pluies « retardent les premiers chantiers de récolte qui auraient dû débuter sur les orges d'hiver », remarque le cabinet d'analyses Agritel.
La parité euro-dollar continue par ailleurs de peser sur le prix des céréales, la monnaie unique poursuivant sa hausse face au dollar ce qui rend blé et maïs de l'UE moins compétitifs.
Sur Euronext vers 12H30 (10H30 GMT), la tonne de blé perdait 50 centimes sur l'échéance de septembre à 163,75 euros, ainsi que sur celle de décembre à 168,50 euros. Moins de 4 000 lots avaient été échangés.
Le maïs perdait 25 centimes sur l'échéance d'août à 179,25 euros, comme sur celle de novembre à 172 euros. Environ 200 lots avaient changé de main.