Lundi peu après 13h00 (11h00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé perdait 1,75 euro sur le contrat de septembre à 174,50 euros, ainsi que celui de décembre à 178,50, pour un peu plus de 7 500 lots échangés.
Les prévisions de production en Russie cette année divulguées vendredi contribuent néanmoins à apporter quelque soutien au marché, le ministère de l'agriculture ayant estimé la production russe de céréales à 100 millions de tonnes en 2018-19. En 2017, la Russie avait battu son record de 1978 en récoltant plus de 135 millions de tonnes de céréales. En Ukraine, le ministère de l'agriculture a estimé la production de céréales à 60 MT cette année, contre 61,8 MT l'an passé, souligne Intercourtage.Le marché devait suivre un appel d'offres du Bangladesh pour du blé meunier, et de l'Irak également pour du blé meunier « de type hard » venant soit des États-Unis, soit du Canada, soit d'Australie, ajoute Intercourtage.
Sur la scène internationale, 131 300 tonnes de maïs américain ont été vendues au Mexique, et 220 000 tonnes de blé fourrager aux Philippines, ajoute Agritel. Cependant les tensions commerciales entre la Chine et les États-Unis pourraient animer le marché cette semaine avant « le très attendu rapport du ministère américain de l'agriculture USDA de vendredi sur l'état des stocks trimestriels aux USA et sur les emblavements » (surfaces ensemencées), ajoute Agritel. À 13h05 (11h05 GMT), la tonne de maïs était aussi orientée à la baisse, perdant 1,25 euro à 163,50 euros sur l'échéance d'août 2018, ainsi que sur l'échéance de novembre, à 168,25 euros, pour à peine plus de 170 lots échangés.