Le ministre russe de l'agriculture devait rencontrer les principaux exportateurs et discuter de la mise en place éventuelle de taxes à l'exportation, conséquence d'une récolte en retrait cette année, à cause de la sécheresse. Peu avant 12h30 (10h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé regagnait 1,50 euro sur l'échéance de septembre à 206,25 euros et un euro sur celle de décembre à 206,50 euros, pour un peu plus de 4 000 lots échangés dans un marché attentiste. « Les opérateurs scrutent tout communiqué qui pourrait venir de Russie, et qui pourrait à un moment ou un autre annoncer des restrictions à l'export, vu le repli de la production cette année et l'activité soutenue à l'export depuis le début de la campagne », résumait le cabinet Agritel.
Autre facteur de soutien, le rapport Statcan de vendredi a révisé à la baisse la récolte de blé au Canada, à 29 millions de tonnes, contre 30,6 millions attendus par les opérateurs et 32,5 affichés lors du dernier rapport du ministère américain de l'agriculture (USDA). La tonne de maïs, elle, était à l'équilibre, regagnant 25 centimes d'euro sur l'échéance de novembre à 185 euros et 25 centimes également sur celle de janvier à 186,75 euros, pour moins de 100 lots échangés.