Le blé en baisse, dans le sillage de Chicago

« Ça rebaisse un peu dans le sillage de Chicago, il va refaire beau et chaud aux États-Unis », notait ainsi Sébastien Poncelet, analyste au cabinet Agritel. Le maïs, qui a besoin de chaleur, « va pouvoir pousser, la récolte du blé, qui est très en retard, va pouvoir avancer », notait Sébastien Poncelet. Il soulignait également que la vague d'achats liée à la canicule en Europe semblait s'être tarie. En France, les conséquences de la vague de chaleur sur les cultures risquent d'être très variables, selon les régions et le stade de développement des grains. Selon Jean-Charles Deswarte, ingénieur spécialisé en écophysiologie des céréales à l'institut technique Arvalis, de grosses disparités sont à prévoir selon que les exploitations se trouvent dans le nord ou dans le sud de la France. Le remplissage des grains de blé est ainsi quasi terminé dans les régions du Berry et de la Beauce alors que les épis sont beaucoup plus vulnérables dans des régions comme les Hauts-de-France, comme le soulignait une note du cabinet Inter-Courtage.

Peu avant 13h00 (11h00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé meunier reculait de 2,25 euros sur l'échéance de septembre à 181,25 euros et de 1,75 euro sur l'échéance de décembre à 185,50 euros, pour un peu plus de 7 000 lots échangés. La tonne de maïs, elle, reculait de 75 centimes d'euro sur l'échéance d'août et de 1,25 euro sur l'échéance de novembre à 176,75 euros, pour un peu moins de 200 lots échangés.

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