Cette pression sur les prix est confirmée par les premières estimations d'Agreste, service statistiques du ministère de l'agriculture, qui table sur une récolte de blé tendre en hausse de 8,5 % par rapport à l'an passé. Ce chiffre semble toutefois susceptible d'évoluer sensiblement dans les semaines à venir, les travaux de récolte n'ayant pas encore démarré partout, notamment dans le nord de la France, au moment de l'établissement de ces projections arrêtées au 1er juillet dernier. Au rayon des exportations, sans surprise, l'Egypte a concentré les achats de son dernier appel d'offres à l'Est, avec 180 000 tonnes de blé roumain et 60 000 tonnes de blé ukrainien. L'Algérie, elle, aurait au final acheté 480 000 tonnes de blé lors de son dernier appel d'offres, selon le cabinet Agritel, parmi lesquels des blés français.
Peu avant 13h30 (11h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 75 centimes d'euro sur l'échéance de septembre à 173,75 euros et de 75 centimes également sur décembre à 178,75 euros, pour environ 13 000 lots échangés. La tonne de maïs, elle, était stable, progressant de 25 centimes d'euro, tant sur l'échéance rapprochée d'août à 177,25 euros, que sur celle de novembre à 173,25 euros, pour quelque 400 lots échangés.
