Le blé recule, à la suite de Chicago

Aux États-Unis, la confirmation d'une vague de chaleur n'a pas ému les marchés car elle était déjà attendue depuis plusieurs jours. En outre, la guerre commerciale avec la Chine continue de peser. En France, le marché attend encore le verdict des régions de production les plus septentrionales, après la canicule de juin. « Le coup de chaud aurait eu son impact le plus important dans la Beauce, la Champagne et les Hauts-de-France », a rappelé Damien Vercambre, du cabinet Inter-Courtage. Dans la Beauce, les premières informations sont « plutôt bonnes », a-t-il noté, ajoutant que « les rendements jusqu'à maintenant étaient meilleurs que prévu ». Du coup, les incertitudes ont pour l'instant peu d'impact sur le marché, d'autant qu'à part l'Algérie, peu de clients du blé français sont venus acheter la nouvelle campagne. L'Égypte, qui a lancé mercredi un appel d'offres, n'a finalement acheté qu'un seul bateau de blé russe.

Vers midi (10h00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé reculait d'un euro sur l'échéance de septembre à 175,75 euros et de 75 centimes d'euro sur l'échéance de décembre à 180,50 euros, pour un peu plus de 7 000 lots échangés. La tonne de maïs, elle, était à l'équilibre, soutenue par l'annonce de nouvelles fortes chaleurs la semaine prochaine, lesquelles pourraient nuire aux rendements. Elle était inchangée sur l'échéance rapprochée d'août à 178,25 euros et reculait de 25 centimes sur l'échéance de novembre à 176,50 euros, pour environ 400 lots échangés.

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