« Le marché est attentiste », commentait Gautier Le Molgat, analyste au cabinet Agritel, qui soulignait qu'en France, « le retard des récoltes de maïs se confirme et les retards dans les semis de blé se confirment aussi », en conséquence. En cause, les intempéries qui touchent notamment les chantiers d'ensilage de maïs en Bretagne.
Les récoltes de maïs sont effectuées à 79 % contre 65 % la semaine précédente, soit un retard de huit jours par rapport à la moyenne des dernières années, selon le dernier rapport CéréObs de FranceAgriMer. Même retard pour les semis de blé tendre, à 67 % (85 % en 2018 à la même époque), selon ce rapport.
Peu avant 12h30 (11h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé reculait de 50 centimes d'euro sur l'échéance de décembre à 177,75 euros, et de 50 centimes également sur l'échéance de mars à 180,25 euros, pour un peu plus de 12 000 lots échangés. La tonne de maïs, elle, était stable, inchangée sur l'échéance de janvier à 163,75 euros, tout comme sur l'échéance de mars à 167,75 euros, pour environ 400 lots échangés.