Depuis mardi, le marché du blé marque une pause après la forte progression de lundi, « dans un contexte cependant qui demeure tendu en raison du déficit hydrique toujours persistant » dans le nord de l'Europe, et de pluies insuffisantes sur le bassin de production de la mer Noire, soulignait le cabinet Agritel, dans une note diffusée mercredi. « C'est le maïs au niveau mondial qui sombre, avec des cours au plus bas depuis 2009 », en raison notamment de la crise de la filière éthanol, aux États-Unis principalement, conséquence du plongeon des cours du pétrole, ajoutait Agritel.
Concernant les semis de blé, en Australie, « les pluies se calment un peu à l'Est, ce qui est leur est plutôt favorable. En revanche, les pluies sont revenues sur l'Ouest, «où il en manque encore un peu », notait le cabinet Inter-Courtage.
Peu après 12h30 (10h30 GMT) sur Euronext, la tonne de blé reculait de 50 centimes d'euro sur l'échéance rapprochée de mai à 203,25 euros, et de 25 centimes sur septembre à 190,25 euros, pour près de 12 000 lots échangés. La tonne de maïs, elle, reculait de 1,25 euro sur juin à 163,50 euros, et d'un euro sur août à 167 euros, pour un peu moins de 500 lots échangés.