Les chantiers de récolte atteignent en effet un rythme élevé aux États-Unis, tandis que la « non-compétitivité des origines américaines sur la scène internationale » pesait également sur les cours, a souligné par ailleurs le cabinet Agritel dans une note, après des appels d'offres infructueux pour les blés US. Vendredi, au terme d'une nouvelle séance de recul, le blé américain a touché son niveau de prix le plus bas depuis septembre 2019.
Concernant le maïs, en France, l'état des cultures « est très variable selon les régions, en fonction de la pluviométrie enregistrée ces dernières semaines », soulignait le rapport hebdomadaire de l'observatoire de FranceAgriMer, CéréObs. Globalement les grandes régions de production ayant bénéficié de précipitations, la proportion de cultures dans des conditions bonnes à excellentes, s'élèvent à 83 %.
Au Brésil, le cabinet de conseil Safras a revu à la hausse son estimation de récolte de maïs 19/20 à 108,4 millions de tonnes (101,5 Mt précédemment), du fait de l'augmentation de la surface de safrinha (seconde récolte de maïs plantée après le soja) à 13,4 millions d'hectares (12,4), rapportait le cabinet Inter-Courtage. « Du coup, la production de safrinha pourrait atteindre 75,0 Mt (69,5) », ajoutait cette note.
À 13h15 (11h15 GMT) sur Euronext, la tonne de blé reculait d'un euro sur l'échéance de septembre à 179,50 euros et de 1,50 euro sur décembre à 181,25 euros, pour un peu plus de 5 600 lots. La tonne de maïs, elle, était stable, reculant de 12 centimes sur l'échéance d'août à 166,13 euros, et de 12 centimes également sur l'échéance de novembre à 161,13 euros, pour moins de 75 lots échangés.